Track-by-track EXCLUSIF !
En exclusivité mondiale, MYSWEETFORUM.FR est fier de vous présenter un premier track-by-track de Siren Charms, deux mois avant sa sortie.
Quelques petites infos essentielles sur le ton global de l’album avant de vous plonger dans la lecture de ce track-by-track seulement descriptif.
Siren Charms est totalement différent de tout ce qu’a pu faire IN FLAMES. Dans le sens où l’écoute est déroutante. Contrairement aux albums passés (et au virage Reroute To Remain), on ne retrouve que peu d’éléments familiers.
Siren Charms est avant tout un album de Rock (Indé), parfois un peu plus lourd, mais dans l’ensemble plutôt posé, voire planant. La production est très bonne, claire et aérée, et l’album est très homogène. Anders y chante majoritairement en voix claire, et a souvent recours aux overdubs et effets sur les refrains et autres pistes vocales pour donner ce côté dense au chant. Le mix privilégie la rythmique, ce qui donne un côté un peu brut et rigide, comme sur Sounds Of A Playground Fading, avec la mélodie souvent en arrière. Tous les morceaux sont mid/low-tempo.
- In Plain View [4:07] : Intro électro sombre et riff bourdonnant. Puis lead harmonisé accrocheur et basse ronflante. Morceau efficace d’entrée. Puis la surprise : couplets clairs lascifs sur rythmique discrète et refrain hurlé clair. Pont rythmique avec un riff semblable au refrain de « Take This Life ». Un titre qu’auraient pu faire des membres de Passenger et d’Engel…
- Everything’s Gone [3:26] : Morceau Néo / Metalcore, avec rythmique plus pesante, et double pédale. Chant parlé nasillard à la Korn sur les couplets, crié et étouffé en pre-refrain, et clair sur les refrains. Breakdown en sortie de refrain. Rythme constant et riffs simples (« The Puzzle », « Darker Times »). Le morceau se conclut sans jamais avoir vraiment explosé.
- Paralyzed [4:17] : Plus léger et Rock 70s’. Rythmique accrocheuse. Couplets en clair avec basse et synthés alternant avec les riffs modernes. Refrain clair planant. Structure répétitive, mais le refrain gagne en puissance. Pont rythmique avec un solo de Björn à la Wah-wah un peu rigide. Refrain entêtant.
- Through Oblivion [3:40] : Celui-là, vous le connaissez. Une ballade qui commence avec des riffs à la « The Mirror’s Truth » et propose des refrains mélodiques aériens bordés de synthés, façon « Come Clarity ». Très Pop et étonnant, croisement entre « Ropes » et « Liberation » en plus calme encore. Anders y est assez désinvolte.
- With Eyes Wide Open [4:00] : Un peu de bending assez Rock FM/Hard Rock 80’s au niveau de la guitare. Couplets calmes sur notes acoustiques harmonisées façon « The Jester’s Dance »/ »Bullet Ride ». Refrain qui part plus haut dans le ton clair, avec toute l’instrumentation en saturée. Titre plutôt serein, s’énervant par moments. Break acoustique lambda vers la fin.
- Siren Charms [3:07] : Morceau de nouveau posé. Peut-être le titre où Anders est le plus naturel en voix claire, tout du long. Allure de ballade avec couplets calmes/acoustiques, et refrains qui s’emballent. Pont rythmique rigide avec solo en Wah-wah de Björn. Quelques effets mélodiques du synthé sur les refrains. Titre éponyme pas assez marquant.
- When The World Explodes [4:41] : Démarrage plutôt agressif et lourd. Anders en voix éraillée aspirée. Sonne un peu comme Nathan J. Biggs de Sonic Syndicate. Couplets massifs et côté Metalcore, jusqu’à l’arrivée du refrain. Guest féminin (pas de nom) ; totalement différent de « Dead End ». Refrain aérien, sensuel, où la femme pose une voix lyrique, et Anders (ou Martin Rubashov ?) en backing léger. Tapping lead/synthés électro en soutien. Retour au couplet lourd, puis refrain qui enchaîne sur une longue outro avec une ligne de synthé (type outro de « My Sweet Shadow ») et vocalises lyriques. Le morceau le plus surprenant de l’album.
- Rusted Nail [4:56] : Vous connaissez aussi ce titre. Premier single, et impression de plusieurs morceaux compactés ensemble. Trop de voix différentes qui se mélangent (voix de fans), un rythme décousu et un riff à la « Superhero Of The Computer Rage ». Le refrain est plus accrocheur. C’est celui qui ressemble le plus à ceux de SOAPF, et qui a le plus de ferveur. Björn abuse de la pédale pour un solo trop mécanique.
- Dead Eyes [5:25] : Un nouveau titre qui part sur une allure de ballade synthés/batterie avec quelques coupures basse/guitare. Riffs modernes familiers. En dehors du refrain très boys’ band « This is my world nooooow / I can’t let you bring me doooown », le chant est majoritairement parlé sur guitare sèche. Construction progressive, avec une mélodie et ambiance mélancolique. Beaucoup de claviers/acoustique, et tempo vraiment lent. Pont varié, avec un coup de tapping sorti de nulle part.
- Monsters In The Ballroom [3:55] : Rythmique ronflante et écrasante. La plus lourde de l’album. Anders en parlé clair sur des riffs gras. Refrain très doux et planant, sur tout un fond de synthés. Assez mielleux. Sortie de refrain semi-hurlée sur des plans similaire à « A New Dawn ». Break lourd qui donne sur un solo à la Wah-wah.
- Filtered Truth [3:33] : Feeling Punk Rock au début, riff clair saccadé. Couplets plus chargés rythmiquement. Riff de pre-refrain façon « Disconnected », puis explosion du refrain avec Anders en semi-hurlé. Lead accrocheur. Couplets plus classiques. Pont avec solo plus complexe (en Wah-wah) qui finit en duo harmonisé. Et reprise du refrain plus mordant. C’est le titre le plus dynamique de l’album. Gardez ça en tête lorsqu’il sortira en single.
Et ce n’est pas fini ! Il y a deux morceaux bonus ; on ne sait pas sur quelles éditions ils seront. « The Chase » est déjà listé sur iTunes.
- The Chase [5:01] : Plus dynamique, avec un bon lead Death Mélo moderne, et hurlé dès le début. Retour à un chant plus Hard Rock, et refrains clairs plutôt softs. Rythmique plus nerveuse. Un solo plus mélodique, plus long, et mieux exécuté que ceux de l’album. 1:00 de synthés en outro, avec piano.
- Become The Sky [4:01] : Le morceau le plus groovy de l’album. Plus proche de ce qu’a pu faire In Flames par le passé. Une rythmique puissante, un riff fédérateur et une excellente dynamique. Couplets qui alternent batterie seule, puis rythmique complète. Ambiance musclée. Chant varie entre hurlé et clair à la 30 Seconds To Mars. Solo plus classique mais là encore plus fluide et travaillé.
Il est évident que chacun réagira différemment à cette évolution drastique. Cela dépendra de la façon dont vous aborderez l’album. Nous même avons été très surpris, aux premières écoutes, en y cherchant la patte d’IN FLAMES. Puis on y a trouvé un disque bien ancré dans son style, même s’il paraît étonnant d’avoir fait des bonus de simples… bonus justement.
On pense tout de même qu’il aurait été préférable de faire un side-project pour sortir cet album.
Pour rappel, le disque sortira le 5 septembre 2014, via Epic Records.
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