Vous souhaitez voir des légendes du Death mélodique mais ne pouvez aller en Suède? Sachez qu’At The Gates et Ceremonial Oath seront à l’affiche de l’édition 2013 du Hellfest. Ok vous n’aurez probablement pas le droit aux majestueux paysages hivernaux de nos amis scandinaves mais vous pourrez profiter de l’Ouest sauvage français et ça, ça n’a pas de prix !
Et pour une affiche encore plus riche en morceaux suédois, vous aurez aussi l’occasion de voir Arch Enemy, Ghost, Dark Funeral, Marduk et Candlemass. Et le plus magique la dedans, c’est qu’il sont venu avec plein de copains nordiques de Norvège, Finlande et autres terres glacées: Amorphis, Immortal, Wintersun, Ihsahn, God Seed, Carpathian Forest, TYR, Kampfar, Korpiklaani, etc.
Ça sent bon les Fjords et la poudreuse je vous dis !
Carcass, un des piliers du Death Metal, va sortir un album courant 2013.
Voici le line-up :
Jeff Walker (chant, basse)
Bill Steer (grattes, chant)
Daniel Wilding (batterie)
+ Ken Owen en guest sur certaines parties de l’album et certains titres en concerts. Ce choix est obligatoire compte tenu des séquelles de son hémorragie cérébrale qui l’empêche d’assurer un poste de batteur à temps complet.
Le groupe n’a pas encore de label actuellement et considère cela comme un projet personnel.
Quoi de mieux qu’un bon morceau de Death mélo pour se réveiller le weekend? C’est ce que MSF vous propose avec un nouveau zoom sur ces groupes qui ont fait ou font encore la renommée de la scène de Gothenburg. Aujourd’hui place à une formation méconnue mais non moins talentueuse et qui plus est issue de la sacro-sainte citée de ce son si particulier: Eventide.
Le groupe se forme en 1998 à Gothenburg et se compose alors de Jacob Magnusson (guitare et chant), NiclasLinde (guitare), ÅkeWallebom (basse) et Max Seppälä (batterie). Après avoir réuni suffisamment d’argent et surtout de compositions personnelles, le quatuor se lance en 1999 dans l’enregistrement de sa première démo de 5 pistes intitulée Caress the Abstract. Les 300 exemplaires de ce premier essai enregistré loin des terres scandinaves (LosAngeles) s’écoulent rapidement aux quatre coins du monde.
Le passage au nouveau millénaire est l’occasion pour le groupe de sortir une nouvelle démo sobrement intitulée Promo 2000. Le manque cruel de moyen ne leur permettra pas de les sortir physiquement mais 3 nouveaux titres sous forme dématérialisée (mp3). Le groupe enverra quelques copies maison de ces titres à quelques labels et magazines. Le groupe est rapidement invité à faire la première partie d’In Flames pour le lancement de Clayman. Initialement prévu à Stockholm, l’ensemble se tiendra à Gothenburg pour cause de mauvaise organisation.
En 2001 commence la première période de creux pour le jeune groupe suédois. Malgré 2 démos bien accueillies, la formation en parvient à trouver de contrat auprès d’un label pour y enregistrer son premier album. Le groupe stagne et Åke Wallebom décide de le quitter. La même année un guitariste, un bassiste et un claviériste rejoignirent temporairement Eventide. Néanmoins le processus de composition n’avance pas et tourne autour d’expérimentations qui éloignent toujours plus le groupe du son posé sur ses premiers essais.
3 années s’écoulent et c’est en Décembre 2004 que les choses évoluent de nouveau. Une poignée de fans de par le monde continue de réclamer Caress the Abstract et Promo 2000. Jacob et Max décident de reprendre les commandes d’Eventide et d’enregistrer une 3ème démo. La première semaine de 2005 l’enregistrement débute et très rapidement sort la démo de No Place Darker. Le frère de Jacob rejoint le groupe afin de remplacer Åke à la basse. Jonas Sjölin rejoint lui le combo à la 6 cordes (il ne restera que très peu de temps). Le groupe contacte un label qui voulait déjà signer Eventide en 2001. Après 6 mois de négociations le groupe décide d’éditer lui-même cette nouvelle démo afin de la distribuer à la manière de sa première démo de 99.
2006 marque l’arrivée de SebastianOlsson à la guitare et l’enregistrement du premier album du groupe. La batterie est enregistrée en Avril à LosAngeles et le reste dans leur propre studio. Grâce à l’aide de Andy LaRoque (King Diamond, Death) le groupe aboutit rapidement a une version finale de son premier opus, Diariesfromthegallows, qui sortira à l’automne via le label allemand Cartel Media. Les fans et les magazines sont unanimes et saluent la qualité de l’album. Le son Gothenburg est là et n’a rien à envier aux autres pointures du genre.
Après un lancement réussi dans leur ville d’Åkersberga, le groupe tourne à Stockholm courant 2007. De nouvelles difficultés sont rencontrées avec leur label et le groupe décide une nouvelle fois de se débrouiller seul pour enregistrer une nouvelle démo de 4 titres intitulée Planet Plague qui sortira l’hiver 2008.
Un nouvel album est alors envisagé et l’écriture de du futur Thebeast and the machine débute. Après un dernier set donné en Décembre 2008 à l’Alcazar de Stockholm, le groupe s’enferme en studio pour y écrire ce nouvel opus. L’enregistrement débute en Juillet 2009. En 2010, l’enregistrement des 13 pistes de l’album s’achève et l’album sort finalement en Septembre de la même année. Plus de label mais une oeuvre disponible via de nombreuses plateformes dont leur propre site webeventide.se mais aussi en téléchargement légal via Amzon, Itunes, Spotify et 7digital.
Malgré des démos réussies et deux superbes albums, Eventide peine à se révéler au plus grand nombre et reste dans l’ombre des formations suédoises plus connues. Le 19 Novembre 2011, le groupe annonce via son site officiel une mise en suspend à durée indéterminée du projet par manque de temps et pour raisons personnelles. En Avril 2005 est réédité l’EP No Place Darker contenant 2 titres bonus.
Du nouveau du côté de The Resistance, avec la mise en ligne de Slugger :
La même chose en live :
Assez Death Old School dans l’approche (on pensera notamment à Entombed, Dismember ou encore, dans une moindre mesure Autopsy) on peut voir que le titre ne remporte pas totalement l’adhésion du public. Forcément, avec Jesper et Glenn on s’attendait plutôt à retrouver de la mélodie. Force est de constater qu’ils savent aussi faire du bon rentre dedans !
N’hésitez pas à venir en débattre de manière acharnée dans notre club privé très VIP, sur notre forum.
Enfin le voilà cet article que je voulais pondre sur le Swedish Death Metal de Daniel Ekeroth. Il faut dire qu’en matière de Death mélodique, et même de Death tout court, rares sont les ouvrages à traiter spécifiquement de la scène suédoise. Or c’est quelque chose qui nous plait particulièrement sur MSF. Donc si vous cherchez un bouquin traitant du sujet, il ne faut pas y aller par quatre chemins, c’est celui-ci qu’il vous faut.
Swedish Death Metal c’est quoi au juste? Et bien c’est un pavé d’un peu plus de 800 pages (devrais-je dire une bible?) entièrement dédié à l’histoire de la scène suédoise initialement paru en 2008. C’est à Daniel Ekeroth que l’on doit ce travail colossale. Acteur de cette même scène, il l’aura vu grandir et aura apporté sa contribution à plusieurs fanzines et groupes. Ce sont les éditions Camion Banc, prolifiques dans l’édition d’ouvrages « Metal », qui ont eu l’excellente idée de publier cet ouvrage en France en… 2012! Soit 4 ans après la première édition américaine. Pour la petite anecdote, lorsque je me suis décidé à l’acheter, je m’apprêtais à prendre la version anglaise avant de remarquer que la française sortait quelques jours plus tard (ouf). Premier constat, le bouquin n’est pas donné et vous devrez débourser 44€ (prix éditeur) pour lire l’œuvre dans la langue de Molière. Comptez moins si vous optez pour celle de Shakespeare. Néanmoins vous disposez d’un bouquin riche en contenu, doté d’une belle mise en page tout à fait dans l’esprit « Death » et qui a surtout eu la bonne idée de conserver l’artwork bien old-school de l’original. On peut hélas regretter l’abandon de la couverture glacée de la version US et sa bordure noire illustrée (voir ci-dessous). A ce prix quand même messieurs ?
Se lancer dans SDM, c’est partir pour un véritable voyage dans le temps et remonter aux tréfonds de la scène Death. Ekeroth balaye large en commençant par la scène Punk des débuts, puis le réveil progressif de la scène underground très influencée par le Thrash et le Heavy, l’age d’or du Death suédois, ses évolutions et enfin la lente retombée de la scène underground face à la montée du Black Metal. Régions par régions, villes par villes, l’évolution des principaux bastions de ce mouvement est dépeint avec passion, richement illustré de documents d’époques (flyers, covers, démo, photos, etc.) et de témoignages. Car oui Swedish Death Metal c’est surtout le travail acharné d’un vrai passionné qui a vécu cette scène de l’intérieur et qui continue aujourd’hui à l’aimer profondément. Cette passion transpire tout au long du livre et contribue largement à l’immersion dans cet univers.
Et le Death mélodique dans tout ça? Oui, car étant ici sur un forum essentiellement dédié à In Flames, il est normal de se poser cette question. Et bien n’espérez pas y trouver un historique ultra complet sur le sujet. La scène Death étant le cœur de l’œuvre, ses dérivés ne sont qu’évoqués en surface. Néanmoins la scène de Gothenburg et son son si particulier n’ont pas été épargnés et ont le droit à leur petit moment de gloire. At The Gates est très régulièrement évoqué tout au long du bouquin et de nombreux témoignages de ses membres (avec des vrais morceaux de Tomas Lindberg dedans!) illustrent les propos de l’auteur. Notons également quelques courts témoignages d’Anders Friden sur les parties dédiées à la scène de Gothenburg. Pêle-mêle In Flames, Dark Tranquillity, Ceremonial Oast, Eucharist et quelques autres sont mentionnés dans ces pages. Pour le reste, l’abecedaire des groupes en fin d’ouvrage offre un impressionnant complément des formations Death et Death-mélo suédoises.
Dans son ensemble le bouquin et plutôt bien structuré et plutôt précis compte tenu du travail monstrueux qu’à du nécessiter le rassemblement de toutes ces infos (et du peu de traces parfois laissé). On pourrait reprocher le manque d’objectivité de Daniel Ekeroth sur certains points/groupes ou encore des témoignages trop souvent centrés autour des mêmes intervenants. Mais son travail dans l’ensemble est exemplaire et mérite le respect.
Après avoir lu ce bouquin que me reste-t-il de Swedish Death Metal? Et bien l’impression d’avoir appris pas mal de chose, d’avoir découvert nombre de groupes méconnus et d’avoir eu l’occasion de mettre le nez (ou plutôt mes oreilles) dans le travail de formations que je n’aurais jamais pensé écouter auparavant. Un livre riche, parfait hommage à l’histoire de la scène underground suédoise et qui en donne au lecteur pour son argent. Le bouquin se paye même le luxe d’embarquer un abecedaire complet des groupes de Death suédois et une bibliographie des fanzines. De quoi prolonger l’expérience jusqu’au bout. A noter également l’existence d’un triple CD contenant 52 titres de pure Death suédois qui pour certains sont de véritables pièces de musée. Un conseil, que vous soyez amateur de Metal suédois ou simple curieux, ce bouquin vaut vraiment le coup d’œil et je ne peux que vous conseiller de vous le procurer. Sur ce, je retourne écouter du Nihilist!